La presse francophone belge est en déclin. Pensée Unique, conformisme, ignorance et subsides en sont les
principales mamelles. Le Soir, quotidien de référence par excellence, fera l'objet de nos observations parfois
amusées, souvent consternées, afin de livrer la chronique d'un lent suicide, celui d'une presse écrite de 'déférence'.

vendredi 23 novembre 2012

Typo: le Soir ne se relit pas

On écrit tout et son contraire au Soir. Sur une même page (le 20/11), le désopilant quotidien subsidié interrogeait François Pichault, professeur de gestion des ressources humaines à HEC-ULG sur l'idée de réduction du temps de travail. Le professeur se montrait peu enthousiaste, évoquant le cas de la France:
« L’objectif annoncé de création de 700.000 emplois a été largement surestimé, constate François Pichault, professeur de gestion des ressources humaines à HEC-ULG. Dans les entreprises, cette diminution du temps de travail a généré de gros problèmes d’organisation, a induit une exigence accrue de productivité et, pour certaines, pesé sur leur compétitivité par le biais de l’augmentation du nombre d’heures supplémentaires. »
Le professeur est donc contre la diminution du temps de travail, ce qui n'a pas empêché pas Le Soir d'écrire en exergue qu'il était... pour:


Ces propos devaient en fait être attribués à Mateo Alaluf, sociologue des 35 heures, professeur à l'ULB et phare intellectuel structuraliste que la rédaction interroge en moyenne 3,7 fois par semaine.

Le Soir s'excusait de sa maladresse dans son édition du lendemain.

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