La presse francophone belge est en déclin. Pensée Unique, conformisme, ignorance et subsides en sont les
principales mamelles. Le Soir, quotidien de référence par excellence, fera l'objet de nos observations parfois
amusées, souvent consternées, afin de livrer la chronique d'un lent suicide, celui d'une presse écrite de 'déférence'.

vendredi 18 janvier 2013

Pauvreté et pénurie de sens commun au Soir

Le Soir publiait cette semaine une série d'articles sur les "nouvelles précarités" en Belgique, affirmant que "le système de protection sociale réduit de moitié le risque de pauvreté ou d'exclusion" et que "sans les transferts sociaux, le risque de pauvreté frapperait 42% de la population belge".

Le raisonnement, typique de la rédaction du Soir, cherche comme d'habitude à convaincre le lecteur de la nécessité d'un état-nounou qui le nourrit, le soigne et éduque ses enfants. 


Il omet de rappeler que les ressources de la sécurité sociale proviennent de la ponction exercée sur les travailleurs et les employeurs sous forme de cotisations sociales mais également de TVA et de précompte professionnel. Les dépenses publiques de protection sociale et de santé représentaient 96 milliards d’euros en 2010, soit 27,2 % du Produit intérieur brut (PIB) et nos gouvernements dépensent globalement chaque année plus de la moitié de ce même PIB. 
Autant de moyens confisqués par les pouvoirs publics qui ne pourront pas être dépensés par les individus et les entreprises comme bon leur semble pour consommer ou investir dans de nouveaux projets créateurs d'emplois.

Se contenter de prétendre que cette redistribution forcée réduit le risque de pauvreté, c'est comme vanter les tickets de rationnement du système soviétique au prétexte qu'ils réduisaient les risques de famine.

Attitude typique du Soir, qui n'observe que ce qu'on voit et fait fi de ce qu'on ne voit pas.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire