La presse francophone belge est en déclin. Pensée Unique, conformisme, ignorance et subsides en sont les
principales mamelles. Le Soir, quotidien de référence par excellence, fera l'objet de nos observations parfois
amusées, souvent consternées, afin de livrer la chronique d'un lent suicide, celui d'une presse écrite de 'déférence'.

vendredi 21 décembre 2012

Pincez-moi, je rêve: Le Soir cite la Banque Mondiale


Les mouvements éco-chauffagistes et alter-comprenants citent depuis plusieurs semaines la Banque Mondiale, organisation pourtant honnie pour sa défense de politiques turbo-libérales qui provoquent des tremblements de terre, tuent des oursons et fanent les coquelicots.
Et pour cause: la Banque Mondiale mettait récemment les populations en garde contre le réchauffement climatique qui fera bientôt monter le niveau des mers et mettra en danger des tas de plages, leurs habitants et leurs touristes. Ca ne mangeait pas de pain et offrait une bonne raison aux ministres, aux ONG et au Soir de voler à Doha pour un sommet climatique complètement bidon.

L'organisation Greenpeace, dont Le Soir constitue le relais belge par excellence, encensait à son tour  les col-cravate de la Banque Mondiale (12/12) qu'hier encore elle assimilait au Mal Absolu (et en rajoutait une couche sur le rôle néfaste de la race humaine et une fin du monde Maya-style):
"Rappelez-vous aussi la très sérieuse Banque mondiale qui s’insère dans le débat climatique pour faire part de sa préoccupation. Une préoccupation publiquement relayée par le businessman maire de NYC, Michael Bloomberg lors de Sandy."
Un discours qui semblait écrit par Michel de Muelenaere, head-engineer 'centrale à gaz' du quotidien vespéral.


Passons sur le fait que les thèses en question sont sujettes à caution pour constater que les chiffres cités par la Banque Mondiale sont basés sur des hypothèses maximalistes et peu vraisemblables. Comme l'admettait son directeur Jim Yong Kim, il ne s'agit que d'un scénario-catastrophe.

Le Soir Watch en avait déjà parlé: les manipulations de chiffres par les anthropo-réchauffistes sont malheureusement monnaie courante, la plus comique étant peut-être la prédiction de l'ONU en 2005 qui annonçait 50 millions de réfugiés climatiques dès 2010 à cause de la montée du niveau des eaux. En 2012, on ne dénombre toujours aucun réfugié climatique et les zones les plus "à risque" ont même vu leur population augmenter. Honteux et confus, l'ONU avait rapidement fait disparaître de son site web cette prédiction farfelue.

C'est une chose d'ouvrir ses pages "Cartes blanches" à des organisations de tous bords, aussi niaises et désopilantes soient-elles. C'est est une autre de faire systématiquement l'impasse sur les faits et recherches scientifiques qui vont à l'encontre de la doxa réchauffiste.

La BBC vient de se faire tirer les oreilles pour ses mensonges et une couverture partiale de l'actualité  climatique. A quand le tour du Soir?...

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